Katon
Katon ça veut dire feu. Ou boule de feu. C’est précisément ce qui manque dans le coeur de ce narrateur dont j’ignore encore le nom, et même s’il en aura un. Dans Katon on est avec un personnage qui fait beaucoup d’efforts pour se sentir vivant. Katon est un texte espérant trouver sa place dans un roman qui me rendrait très heureux s’il portait bien le nom de Vivance. Il sera publié un jour ou l’autre, pas si lointain j’imagine, aux éditions du Seuil.
Katon, à paraître aux éditions du Seuil
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David Lopez
David Lopez est né en 1985 en banlieue forestière, là où la ville n’est plus et où la campagne n’est pas encore. C’est ainsi qu’il vit une enfance partagée entre la Playstation et la confection de flèches pour son arc. C’est à l’âge de huit ans qu’il commence à griffonner des pages et des pages d’histoires sans queue ni tête, particulièrement violentes, préoccupantes même, quand on les relit aujourd’hui. Studieux à l’école, il enchaîne les années d’université comme on passe les classes au collège. Passif. Il fait de la sociologie. Cinq ans, pour se rendre compte qu’il n’a rien d’un sociologue. La suite logique est le doctorat, mais il part dans la jungle. Après avoir été barman dans une communauté guatémaltèque, chanteur itinérant au Nicaragua, expulsé du Panama puis clandestin au Pérou, il rentre en France et travaille dans une usine de Seine et Marne. Bientôt veilleur de nuit, prétextant l’écriture, il arrête tout pour intégrer le master de création littéraire de l’université Paris 8 à Saint-Denis. Autre aventure, autre jungle. En 2017, il publie Fief, aux éditions du Seuil. Depuis, rien. Ah si, il va lire un texte qui s’appelle Katon, pour actoral.