Good Luck dépouille la danse folklorique de ses éléments formels afin d'examiner les processus somatiques de discipline, de perpétration et de culpabilité.
Good Luck est un solo qui se déroule dans un contexte de crise et de transformation. La performance part d'une question : si le geste est le réceptacle d'une mémoire intergénérationnelle, peut-on retracer la chorégraphie d'une conscience dans une danse ? Good Luck dépouille la danse folklorique de ses éléments formels afin d'examiner les processus somatiques de discipline, de perpétration et de culpabilité. La pièce réécrit de manière ludique et sadique des mélodies, des danses et des objets afin d'interroger les rituels quotidiens incarnés qui construisent la psychologie d'un peuple. Quels sont les rituels charnels et bouillonnants qui créent et renforcent un État-nation ?
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Amit Noy est un chorégraphe, danseur et écrivain basé à Marseille. Dans sa pratique chorégraphique, il tente de métaboliser des questions qui refusent toute réponse. Il grandit et étudie à Hawaï et en Nouvelle-Zélande, où il s'initie aux danses traditionnelles du Pacifique, avant d'étudier la danse contemporaine à la New Zealand School of Dance. En 2022, il reçoit la bourse Pina Bausch qui lui permet d'étudier et travailler avec Miguel Gutierrez et Deborah Hay aux Etats-Unis. Sa première pièce, A Big Big Room Full of Everybody's Hope, met en scène trois générations de sa famille dans une interrogation pluridisciplinaire des archives culturelles et esthétiques, personnelles et collectives, présentée à Actoral en 2023. Il crée sa deuxième pièce, Good Luck, pour la 45e édition du Festival Montpellier Danse en juillet 2025. La même année, il est artiste accompagné par Parallèle dans le cadre du programme Jeunes Chorégraphes du Sud.
Chorégraphie, interprétation, texte, costume, conception visuelle : Amit Noy
Assistant à la mise en scène : Holly Vallis
Création sonore : Samir Kennedy
Création lumière : Zeynep Kepekli